Difficile de faire plus local que Rémy Rochas… Le grimpeur du Chambéry CF sera l’unique savoyard au départ du Tour de Savoie Mont-Blanc 2017. Rencontre avec le résident de la Motte-Servolex.
TSMB : Que représente le Tour de Savoie Mont-Blanc quand on est Savoyard et grimpeur ?
Rémy Rochas : C’est avant tout une course majeur du calendrier quand tu es coureur au Chambéry CF. C’est une des plus grandes courses que nous pouvons faire dans la saison. C’est forcément une épreuve qui me convient bien. Est-ce qu’on m’en parle souvent ? Oui mais pas forcément plus que d’autres épreuves. On m’en parle peut-être différemment. Mais il ne faut pas faire de fixation. Il faudra tout donner pendant quatre jours…
Quel souvenir gardes-tu de ta première participation en 2016 ?
J’ai des bons souvenirs de la première partie de course. Le premier jour, je m’étais retrouvé échappé avec notamment Aurélien (Paret-Peintre, son coéquipier). J’avais pris des bonifications en cours de route, ce qui m’avait permis d’être placé au général au soir de la première étape. Le deuxième jour, je termine 8e à la Féclaz. Je suis alors 3e du général. Je pensais monter en puissance mais ça m’a lâché le troisième jour. J’avais bien préparé le Savoie mais au dernier moment, je m’étais rendu au Tour d’Eure et Loir, une manche de la Coupe de France. Et je n’avais finalement pas bien récupéré… En tout cas, ce sont des bons souvenirs. Il y a une belle ambiance sur la course. J’évolue devant beaucoup d’amis, de la famille…
Que t’inspire le parcours 2017 ?
C’est un parcours très difficile. J’ai l’impression que c’est différent de l’an passé. Par exemple, tous les scénarios sont possibles sur la première étape. Depuis Bourg-Saint-Maurice, c’est 47 kilomètres de montée jusqu’au sommet de l’Iseran… Si il y a a guerre d’entrée, on aura un gros groupe de costauds directement à l’avant. Mais une équipe forte, comme Fortuneo-Vital Concept, peut contrôler… Cette étape va très vite se passer… Sur la deuxième étape, très longue, le final s’annonce explosif… Ça promet une belle fin de course avec le Mont Saxonnex. J’ai reconnu la 3e étape de mon côté. C’est le même profil que les étapes des dernières années du samedi matin. Concernant le chrono en bosse, la montée de Valmeinier est assez régulière, avec une fin plus roulante. Et le dernier, ça n’arrête jamais… Ça sera intense du début à la fin ! Ça me fait penser à l’étape disputée autour de Chambéry en 2016, même si là les montées sont plus longues. Ça risque de faire la guerre !
Que peux-tu espérer sur cette édition 2017 ?
Je viens pour jouer une victoire d’étape et faire un bon général. J’ai envie de me montrer cette année sur les courses par étapes. J’ai terminé 6e de la Ronde de l’Isard en mai dernier. Il m’en a manqué un peu pour faire mieux. Je suis quand même content d’avoir obtenu une bonne place. Je me suis depuis bien entraîné. On a fait un doublé sur le Circuit des Monts du Livradois avec Aurélien Doléatto. Ça va plutôt pas mal…
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