Valentin Madouas va découvrir le 15 juin prochain le Tour de Savoie Mont-Blanc (2.2). Le sociétaire du Team U Nantes Atlantique évoluera pour l’occasion sous le maillot de l’Equipe de France, dont il est un pilier depuis l’an passé. Le 1er janvier prochain, le Champion de France Amateurs imitera son père, Laurent, en intégrant le peloton professionnel. Un contrat l’attend avec la FDJ. Le Breton âgé de 20 ans a répondu à nos questions.
TSMB : Avec quelles ambitions viendras-tu sur le Tour de Savoie Mont-Blanc ?
Valentin Madouas : Je serai là pour prendre de l’expérience. Je veux voir où je me situe, en montagne, sur une épreuve de Classe 2 face à des grosses cylindrées. C’est un passage intéressant avant les rendez-vous de l’été. J’arrive actuellement dans une période que j’apprécie. Le Tour de Savoie Mont-Blanc sera également une bonne rampe de lancement pour le Championnat de France, qui aura lieu une semaine plus tard.
Quel rapport as-tu avec la haute-montagne ?
Je suis un puncheur qui passe plutôt bien les cols. Je viens de terminer 8e de la Ronde de l’Isard (2.2U). Je n’avais pas monté de cols à l’entraînement avant cette course. Je n’ai pas le gabarit de pur grimpeur mais je pense avoir une marge de progression en montagne. Sur des cols pas hyper raides, j’arrive à m’en tirer. Je vais ces prochains mois enchaîner les courses dures et les stages en montagne, ça devrait me permettre de progresser.
Tu es satisfait de ta 8e place à la Ronde de l’Isard ?
Oui. Habituellement, en montagne, je me situe davantage entre 15e et 25e. J’ai pu jouer la place de meilleur français avec les coureurs du Chambéry CF. C’était vraiment sympa. En revanche, les premiers étaient vraiment au-dessus (il termine à 11’33 » du Russe Pavel Sivakov). Mais nous sommes encore loin du Tour de l’Avenir… Ça ne m’inquiète pas forcément. Je ne dis pas que je vais remporter le général d’une course montagneuse mais mon souhait est de me rapprocher des meilleurs grimpeurs.
Quel regard portes-t sur ta saison 2017 ?
Ma saison est correcte. Il m’a été compliqué de gérer à un moment les études et le vélo mais je m’en suis plutôt bien tiré. J’ai remporté deux belles épreuves : une étape du Tour du Canton de l’Estuaire en Coupe de France DN1 et une de l’Essor Breton. Je tente des choses… J’ai terminé 8e de Paris-Roubaix Espoirs, une semaine après la Ronde de l’Isard. Bien sûr, j’aimerais faire mieux mais je ne suis pas mécontent. Je suis régulièrement placé, c’est une satisfaction.
Tu seras stagiaire à la FDJ à partir de cet été, néo-pro en 2018… Tu y penses déjà ?
Pas forcément. Je me concentre sur les courses que je dois disputer. Pourquoi la FDJ ? C’est un choix logique. J’ai apprécié le projet qui m’a été fait. C’est une équipe qui a les infrastructures que je voulais avoir pour me tester au plus haut-niveau…
Photo : DirectVelo