Emile Brenans a coché le Tour de Savoie Mont-Blanc (2.2). Le coureur de 20 ans fait partie de ceux qui ont repéré une partie du parcours. Septième d’une étape de la Ronde de l’Isard (2.2) en mai dernier, le jeune grimpeur de Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme espère se faire remarquer sur une étape de notre épreuve. Il répond à nos questions.
TSMB : Que représente pour toi le Tour de Savoie Mont-Blanc ?
Emile Brenans : C’est une course mythique. C’est une épreuve où il y a toujours du niveau dans les cols. Ça sera ma deuxième participation. L’an dernier, disputer cette course m’a fait passer un cap physiquement. J’ai abandonné la dernière étape car j’avais cassé mon câble de dérailleur au pied du plateau des Glières. Malgré tout et même si j’en avais bien bavé, j’en garde un bon souvenir. Ça m’avait fait passer un palier.
LA DERNIERE ETAPE EN TETE
A quoi ressemblerait un Tour de Savoie Mont Blanc réussi pour toi ?
J’espère déjà arriver en bonne condition. J’ai envie d’être devant sur une étape. Nous avons Aurélien Doléatto qui devrait jouer le général tout comme Dimitri Bussard. Nous serons là pour les aider, avec Clément Didier notamment. Et on essaiera de jouer une étape.
Tu as reconnu le parcours…
J’étais cette semaine sur Chambéry. J’en ai profité pour reconnaître une partie de la première étape et l’intégralité de la dernière. La montée finale vers Saint-François-Longchamp est très dure ! Ça sera difficile avant des cols mythiques. Il y aura la Croix-de-Fer via le Glandon et Chaussy par les lacets de Montvernier. Il faudra bien gérer son effort avant la montée finale ! Et puis ça sera la cinquième étape. Il y aura des étapes difficiles avant cela.
Est-ce important de reconnaître le terrain ?
Sans parler du TSMB, c’est déjà bien d’aller s’entraîner dans des cols quand on est grimpeur. J’ai la dernière étape en tête et c’est sympa de connaître le terrain pour gérer son effort, savoir où il faut manger etc. Ça peut paraître des détails mais ça fait la différence sur ces courses-là.
«IL Y A MOYEN DE FAIRE UN TRUC SYMPA »
Pourquoi la dernière étape t’attire tant ?
Pour moi, le Tour de Savoie Mont-Blanc est une course mythique, de grimpeurs. Cette dernière étape est symbolique car elle est très difficile. Si physiquement ça répond comme à la Ronde de l’Isard, il y a moyen de faire un truc sympa.
Quel regard portes-tu sur ta saison ?
Je suis généreux dans l’effort. J’arrive mieux à me canaliser désormais mais il me manque un gros résultat, comme un Top 10 sur une étape du Tour de Savoie Mont-Blanc. Je sens que ça peut arriver même si je reste humble. Il n’y a pas de longues étapes cette année, contrairement à l’an passé. Je suis motivé. Je connais l’importance de cette course pour notre club.
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